puérile avec laquelle on recevait jadis la doctrine de l'intervention est remplacée par un assentiment donné froidement et sans passion, bien différent de l'enthousiasme des temps passés. Cet assentiment lui-même disparaîtra bientôt, et l'homme cessera d'être terrifié par les fantômes que sa propre ignorance a évoqués. Notre siècle ne verra peut-être pas cette grande émancipation; mais l'esprit humain est en marche, et l'émancipation viendra certainement. Elle peut venir plus tôt qu'on ne s'y attend; car nous marchons vite et loin. Les signes du temps nous entourent de tous côtés, et ceux qui veulent les lire le peuvent facilement. Les caractères sont tracés sur le mur; l'arrêt a été prononcé; l'empire d'autrefois sera renversé; la puissance de la superstition, déjà bien affaiblie, sera brisée et tombera en poussière; et une vie nouvelle étant donnée à la masse confuse comme le chaos, il sera clairement prouvé qu'il n'y a jamais eu ni divergence, ni manque de symétrie, ni désordre, ni interruption, ni intervention; mais que tous les événements qui nous entourent, même jusqu'aux dernières limites de la création matérielle, ne sont que les parties diverses d'un plan unique dont l'essence est un principe glorieux de régularité universelle et qui ne se dément jamais. FIN. |